Même maîtrisées, les dépenses de santé des grands pays industrialisés devraient continuer à croître, pour atteindre 9,5 % du PIB au sein de l’OCDE en 2060 – contre 6 % en 2010.
Ces prévisions sont faites par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et montrent que la France, à égalité avec le Danemark et derrière les Pays-Bas, est nettement au-dessus de la moyenne et verra ses dépenses de santé dépasser les 11 % de son PIB dans un délai de 50 ans, même en s’efforçant de les contrôler.
Si aucune mesure pour freiner ces dépenses n’était prise, elles pourraient atteindre 14 % du PIB dans l’OCDE, et près de 16 % en France.
Dans les BRIICS (Brésil, Russie, Inde, Indonésie, Chine et Afrique du Sud), l’évolution sera forte également pour atteindre 9,8 % du PIB de ces pays en 2060 si rien n’est fait ou 5,3 % si des mesures sont prises.
Selon l’OCDE, « les effets démographiques et de revenu ne contribuent que pour une part relativement modeste à la croissance globale des dépenses ». La hausse anticipée résulte, dit-elle, de « l’effet conjugué du progrès technique et de la hausse des prix », notamment du coût des soins de longue durée.
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