L’association des laboratoires internationaux de recherche (LIR) qui regroupe désormais les filiales françaises de 15 groupes pharmaceutiques européens, américains et japonais, avance plusieurs propositions pour soutenir l’innovation. Objectif qui exige un consensus sur l’évaluation du médicament, la refonte du cadre de protection juridique des données cliniques, une éducation à la santé mieux adaptée aux besoins des patients et une réflexion concertée sur l’avenir du financement de notre système de santé. Pour nourrir ce travail, le LIR prévoit de mettre à la disposition des pouvoirs publics un « baromètre de financement » au printemps.
Le LIR suggère d’autres pistes pour créer les conditions de ces évolutions. L’association propose en premier lieu d’engager le dialogue avec de nouveaux acteurs - industrie agroalimentaire, entreprises investies en télémédecine, mutuelles - qui pourraient participer à des « entretiens de l’innovation ».
Récemment rejoint par GSK et Abbott, le LIR entend aussi « déclencher des collaborations entre les secteurs public et privé » affirme son président, Dominique Amory, PDG de Lilly France. Pour établir ce dialogue public privé, le LIR prépare avec le Leem Recherche des rencontres sur les maladies cardio-vasculaires qui devraient réunir les 3 et 4 juin prochains à Paris la fine fleur de la recherche française, annonce Agnès Renard-Viard, directeur de l’association. Une action qui vise à « tisser la confiance entre ces deux mondes que des intérêts scientifiques réciproques rapprochent », explique-t-elle. Une priorité aussi pour Hervé Gisserot, PDG de GSK France, qui souhaite « replacer l’Université au centre d’un modèle qui marche ». L’occasion de repenser les stratégies industrielles qui en découlent. Dans ce cadre, le LIR sera attentif à la mise en uvre des décisions prises par le conseil stratégique des industries de santé (CSIS), notamment à travers la mise en place d’une base de données épidémiologiques indépendante.
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