Bruno Retailleau, patron des sénateurs Les Républicains (LR) et proche de François Fillon, a confirmé dimanche l'objectif de 500 000 suppressions de postes de fonctionnaires sur le quinquennat, estimant toutefois que ce n'est pas sur les hôpitaux qu'« on peut faire des économies ».
« Notre système de santé est à bout de souffle (...) Les hôpitaux sont engorgés, on a trop dévalorisé un parcours de santé avec le rôle des généralistes », a expliqué Bruno Retailleau au Grand Rendez-vous iTELE-Europe 1-Les Échos. Selon lui, « il ne s'agit pas de réduire les effectifs de la fonction publique hospitalière, elle a été totalement désorganisée par les 35 heures ».
Le mea culpa de François Fillon
Il a aussi dénoncé le choix gouvernemental du « tout public : aujourd'hui, Marisol Touraine a décidé que le système de santé doit être étatisé, on organise les territoires sans les cliniques et médecins généralistes ».
François Fillon a fait la semaine dernière son mea culpa sur son programme de réforme de l'assurance-maladie qui suscitait critiques et inquiétudes jusque dans son propre camp.
Le candidat de la droite se prépare à clarifier son projet santé fin janvier ou début février, à la suite d'une concertation avec les principaux acteurs du secteur.
Le sport santé en étendard pour la Dr Stéphanie Motton, porteuse de la flamme olympique
Aide active à mourir : le critère de pronostic vital remplacé par celui d’« affection en phase avancée ou terminale » en commission
Ehpad publics : 15 maires bretons attaquent l’État pour non-respect des droits fondamentaux des résidents
Violences sexistes et sexuelles : la Pr Agnès Buzyn se paye l’Ordre pour avoir « trop souvent protégé » les harceleurs