La région Auvergne-Rhône-Alpes est l'une des régions françaises les plus touchées par le déficit médical. Entre 2007 et 2016, elle a perdu « un médecin sur cinq », a déclaré Laurent Wauquiez, président du Conseil régional, lors de la présentation du plan régional pour la santé ce vendredi. « Dans les départements comme l'Ain, le Puy-de-Dôme et l'Allier, la densité de généralistes avait diminué de jusqu'à 15 % », a-t-il ajouté.
Pour inverser la tendance, l'élu est prêt à mettre sur la table de 10 à 15 millions d'euros par an dès l'année prochaine pour soutenir plusieurs initiatives : poursuivre la création des maisons de santé, aider les jeunes médecins choisissant de faire un stage ou d'exercer en zones sous-dotées en médecins.
L'accompagnement à l'installation dans les zones déficitaires prendra la forme d'une prime de 10 000 euros. En contrepartie de ce bonus, les jeunes médecins devront s'engager à rester pendant un minimum de deux ans dans la ville concernée. Selon la région, chaque année, 36 médecins devraient pouvoir en bénéficier.
La région souhaite aussi expérimenter prochainement la téléconsultation médicale et recourir à des cabinets médicaux mobiles.
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