Le régime social des indépendants est aujourd'hui en sursis. Au 1er janvier 2018, le RSI sera fondu dans le régime général ; la réforme sera entérinée dans le cadre du prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2018.
La caisse de Sécu, qui couvre 7 millions d’assurés (artisans, commerçants, professions libérales...), redoute « une suppression à marche forcée et sans concertation ». Emmanuel Macron n'a jamais fait mystère de son intention de supprimer le RSI mais les administrateurs du régime dénoncent une décision non concertée, l'assimilant à un « 49-3 social ».
Silence et mépris
Depuis plusieurs semaines, le RSI vit comme une « marque de mépris » le silence du président de la République et du gouvernement. Lors d'un déplacement au salon des start-up VivaTech, jeudi 15 juin, à Paris, Emmanuel Macron avait enfoncé le clou. « En baissant l’impôt sur les sociétés, en réduisant les charges salariales et patronales, en simplifiant les dispositifs d’incitation à l’innovation, en supprimant le RSI, nous créerons un contexte plus attractif pour les entrepreneurs et qui leur permettra de réussir davantage », avait-il déclaré.
Le RSI annonce la tenue d’un conseil d’administration national extraordinaire le mercredi 28 juin 2017, élargi aux présidents des 29 caisses régionales pour « préparer la défense des droits des assurés artisans, commerçants et professions libérales actifs et retraités ».
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