La HAS précise les règles du qui fait quoi

SAISIE par le ministère de la Santé et par la Caisse nationale d’assurance-maladie, la Haute Autorité de Santé publie des recommandations pour préciser la coopération entre les professionnels de santé lors d’un renouvellement de lunettes de vue. Depuis 2007, les opticiens-lunetiers peuvent en effet adapter les prescriptions médicales de verres correcteurs, datant de moins de 3 ans, pour les sujets de plus de 16 ans. Selon la HAS, l’ophtalmologiste peut limiter ou s’opposer à cette adaptation en cas de troubles sévères de la réfraction, et de troubles associés à une pathologie ophtalmologique (glaucome, atteintes rétiniennes ou cornéennes…), générale (diabète, sida, hypertension…), ou à la prise de médicaments au long cours, la liste restant « ni exhaustive ni impérative ». Le médecin doit également s’assurer de la compréhension et de l’implication de son patient dans sa prise en charge ophtalmologique. L’opticien est de son côté chargé d’orienter la personne vers l’ophtalmologiste en cas de modification importante de la réfraction ou de baisse de la meilleure acuité visuelle corrigée. Et il doit transmettre au médecin un compte rendu du contrôle effectué. Les usagers peuvent enfin télécharger un document d’information sur la marche à suivre pour renouveler leurs lunettes sur le site de la HAS.