Les propos de Roselyne Bachelot sur le « décrochage » entre la CSMF et ses troupes sur le terrain ont fait vivement réagir les cadres confédérés locaux et nationaux. Le collège CSMF de la région Centre se dit « choqué » par ces déclarations et réaffirme que le projet de loi HPST en l’état « n’est pas une bonne loi » avec son cortège de « taxes, obligations, contrôles et sanctions ». « Les médecins de terrain voient dans cette loi l’existence de mesures coercitives, vexatoires, humiliantes et dangereuses pour la pérennité d’un exercice libéral serein et de qualité », martèle ce collège confédéral. Dans la même veine, le collège CSMF Poitou-Charentes écrit une lettre ouverte à Roselyne Bachelot en forme de mise en garde : « Madame la ministre, soyez assurée que chaque médecin se souviendra du discrédit que vous avez souhaité porter à la CSMF, syndicat qui défend les médecins depuis plus de 80 ans ». L’UMESPE (spécialistes de la CSMF) se déclare « en phase avec les médecins spécialistes dits de base » et souligne que « bien au contraire c’est la position du syndicat MG-France et de son allié, la FMF, qui est de moins en moins comprise par les médecins libéraux ». Au nom des généralistes confédérés enfin, l’UNOF condamne un projet de loi qui « met sous tutelle la médecine générale libérale, entraînant des contraintes contre-productives en matière de démographie médicale ».
Les cadres de la confédération en rangs serrés
Publié le 28/04/2009
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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