EN ILE-DE-FRANCE, les médecins de l’union régionale des professionnels de santé (URPS) n’apprécient pas la manière dont s’engage la préparation du volet ambulatoire du schéma régional d’organisation des soins (SROS). Ce nouveau chapitre du SROS a été créé par la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) ; le chantier a été confié aux agences régionales de santé (ARS). En Ile-de-France, les travaux en sont à un stade embryonnaire. Cela n’empêche pas l’URPS d’appeler « à un arrêt immédiat » des hostilités. « Les groupes de travail préparatoires » ne doivent pas se poursuivre, « faute d’une méthodologie initiale lisible, sans parti pris, établie en concertation avec les professionnels de santé libéraux d’Ile-de-France à l’échelle régionale », précise dans un communiqué le Dr Bruno Silberman, président de l’URPS.
L’union dénonce un « choix partial des interlocuteurs », l’« oubli d’une partie des professionnels de santé libéraux », le « contournement des représentations des professionnels et des URPS », l’« incohérence entre les territoires », un « choix préétabli des enjeux prioritaires »
L’introduction dans la loi d’un SROS ambulatoire – dont les médecins ont craint un temps qu’il leur soit opposable – avait suscité beaucoup d’inquiétude chez les professionnels de santé libéraux ; aujourd’hui, l’URPS francilienne estime que l’opération prend, sur le terrain, « un très mauvais départ ». L’ARS, qui dit entretenir « des rapports étroits avec l’URPS », relativise : « Il y a sans doute des ajustements à opérer mais pas de problèmes majeurs, tout au plus des problèmes ponctuels qui trouveront leur solution. »
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