Spécialisé dans la santé mentale, le groupe INICEA a inauguré dans le 6e arrondissement de Lyon, jusque-là dépourvu de structures d’accueil spécialisées, le Centre lyonnais de psychiatrie ambulatoire (CLPA), qui prend notamment en charge les nouvelles addictions et psychopathologies du travail.
Premier hôpital de jour privé spécialisé en santé mentale de l’agglomération, ouvert discrètement en mars dernier, le CLPA est aussi le premier à ne pas être adossé à l’un des trois hôpitaux spécialisés. Il entretient des liens étroits avec les services d’urgence psychiatrique (Edouard-Herriot, Vinatier…), et avec une cinquantaine de prescripteurs de l’arrondissement. « Sans aucune action particulière pour se faire connaître, sans publicité, notre file active hebdomadaire dépasse désormais les 100 patients par semaine », constate Stéphane Tulipani, son directeur. Plusieurs psychiatres interviennent dans la structure et prennent en charge les patients atteints de troubles psychosociaux, de l’humeur, et de troubles psychotiques stabilisés. Grâce à de nombreux intervenants extérieurs (artistes, comédiens, plasticiens), qui animent des ateliers thérapeutiques, le CLPA s’est fait une spécialité de soigner les pathologies « modernes » (dépendance à l’alcool, aux drogues, addictions au jeu, à internet, etc.). Et surtout le stress et la souffrance au travail. Pour les psychopathologies liées au travail, en effet, il est en effet frappant de constater que l’agglomération lyonnaise n’offre pas de structure d’accueil spécialisée clairement identifiée. « Or on assiste à une véritable explosion de la demande dans ce domaine », insiste ajoute Stéphane Tulipani.
Créé en 2010, le jeune groupe INICEA (20 millions d’euros de chiffre d’affaires) gère aussi à Lyon la clinique psychiatrique Villa des Roses (60 lits), qui prend en charge près de 900 patients chaque année. Et il ouvre en novembre, à Annemasse, la clinique spécialisée des Vallées (200 lits).
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