Coup de gueule, avis d’expert, coup de cœur ou témoignage… La rédaction du « Quotidien » distingue chaque semaine un ou plusieurs commentaires, parmi les centaines postés au fil des jours par les lecteurs internautes.
Missionné en février sur les soins non programmés, le Dr Thomas Mesnier, médecin du SAMU à Angoulême et député LREM de Charente, a remis ce mardi 22 mai son rapport à la ministre de la Santé. L'objectif affiché n'a pas varié : proposer des solutions pour garantir une réponse médicale rapide à toutes les demandes de soins non programmés des patients (hors les urgences vitales) sur le territoire, l'une des priorités du plan d'accès aux soins du gouvernement. Ce lecteur, agacé, met en doute la légitimité de ce médecin député qui, pour lui, fonce droit dans le mur.
Encore un ! Dans le monde macronien, chaque matin un individu, éberlué, découvre que l'eau de mer est salée et se dépêche de faire la une des journaux pour nous parler de sa dernière trouvaille. Tout juste s'il ne dépose pas un brevet international pour protéger ses "idées". Sur mon RIAP 2018, il est écrit que j'ai 46,16% de consultations non programmées (26,88% urgence, 11,54% hors coordination, 7,69% exclusions du dispositif, 0,05% hors résidence). Toutes ces consultations au tarif secteur 1 et coûtant dix fois moins cher que si elles étaient prises en charge aux urgences. Je n'en fais pas tout un fromage comme la plupart des médecins généralistes anonymes qui sont sur le terrain. Mais quelle légitimité a-t-il ce médecin déserteur pour donner des leçons aux médecins généralistes ? Exemplarité ? Expérience ? Ingéniosité ? Non, juste un député en marche qui fonce droit dans le mur.
Posté le 23 mai 2018. Voir tous les commentaires sur le sujet : « Mais quelle légitimité a-t-il ce médecin déserteur ? »
Violences sexistes et sexuelles : la Pr Agnès Buzyn se paye l’Ordre pour avoir « trop souvent protégé » les harceleurs
La santé publique doit être la deuxième priorité du Parlement européen, selon un sondage
Pas d’écrans avant 3 ans, pas de téléphone avant 11 ans… : la commission d’experts propose un guide fondé sur la science
Violences sexistes et sexuelles
Comment s’enracinent les schémas de domination à l’hôpital