Précurseur, Noalys veut développer des services en amont et en aval de la prise en charge

Publié le 09/07/2015
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Chambre de la maternité Natecia (Lyon), Noalys

Chambre de la maternité Natecia (Lyon), Noalys

Lit double, dressing, mini-coffre-fort, petit-déjeuner gourmand et linge de maison soigné… Depuis juin, les deux chambres de 40 m2 de la gamme prestige de la maternité lyonnaise Natecia (4 500 accouchements par an) affichent complet. Deux gouvernantes — postes créés pour l’occasion – assurent l’intendance. Quatre chambres de plus seront ouvertes en septembre. Le prix : 350 euros la nuit.

Leur concepteur et patron du groupe Noalys Jean-Loup Durousset assume mettre le paquet sur l’hôtellerie. « Essentielle, l’offre médicale doit être équitable et de même qualité pour tous, explique-t-il. Accessoires, les services périphériques, eux, peuvent varier. Mais ils sont le signe d’une empathie qui manque parfois sur le soin. Ils rassurent. »

Crèche, garderie et portage de repas

Soucieux de l’environnement des patients, l’ancien président de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) veut développer divers services hors établissement, en amont et en aval de la prise en charge. Les cliniques, prestataires de service ? « On n’y est pas encore, et je le regrette », commente-t-il, enthousiaste à l’idée d’assurer le portage de repas à domicile ou de suggérer une nounou pour les enfants de la personne hospitalisée dans une clinique du groupe. Pour l’instant, Natecia propose une crèche aux parturientes. Une garderie devrait voir le jour en 2016.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9427