Dans son discours de rentrée aux préfets, Emmanuel Macron est revenu sur la question des personnes présentant des troubles psychiatriques, et qui pourraient être à risque de radicalisation.
Il a indiqué être particulièrement préoccupé par les individus figurant dans le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) Et qui « qui présentent des troubles psychologiques ou psychiatriques ». Il est revenu sur la polémique qui avait opposé les psychiatres, le conseil de l’Ordre et le ministre de l’Intérieur, insistant sur le fait qu’il n’était pas question que « la psychiatrie soit annexée au ministère de l’Intérieur », mais que « nul ne peut expliquer à nos concitoyens que lorsqu’un individu a été signalé à tous les services, est identifié comme dangereux, (…) il puisse être libéré d’un hôpital psychiatrique où il se trouve alors même que chacun sait qu’il incarne une menace pour le reste de la collectivité. »
Développer la coordination entre préfets et ARS
« Je veux donc plus de coordination entre vous et les agences régionales de santé et je souhaite que vos propositions, vos initiatives prises à partir du terrain puissent éclairer la décision nationale sur ce point », a insisté le président de la République auprès des préfets. « J’ai aussi demandé à la ministre des Solidarités et de la Santé de proposer pour la fin de l’année une vraie stratégie en matière de psychiatrie et de pédopsychiatrie pour, au-delà de ces symptômes extrêmes que nous observons sur le terrain, qu’on puisse apporter une réponse concrète à ce nouveau fait social. »
Fin août, le ministre de l’Intérieur avait créé la polémique en demandant une collaboration des psychiatres pour repérer les terroristes.
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