« Retrait pur et simple de la loi de santé ». La Fédération des médecins de France (FMF) est aujourd’hui sur la même ligne que le SML et réclame la suppression du texte.
Mardi 11 novembre, au cours d’un conseil d’administration du syndicat, « il a été décidé de maintenir l’unité syndicale pendant tout le mouvement de protestation, et de faire taire nos différences », confie au « Quotidien » le Dr Jean-Paul Hamon, président de la FMF. L’objectif est donc de présenter « un front uni pour aboutir au retrait pur et simple de la loi de santé ».
Une plate-forme « intersyndicale »
La FMF ne s’arrête pas en si bon chemin. Elle réclame l’ouverture de négociations globales associant syndicats médicaux libéraux et hospitaliers, patients, universités, industrie pharmaceutique, et représentants des hôpitaux. Objectif : l’élaboration d’une « vraie stratégie nationale de santé » mais aussi des « mesures urgentes » comme le retrait du projet de tiers payant généralisé et le rattrapage de la valeur de l’acte.
La FMF plaide pour une plate-forme « intersyndicale » reprenant ces revendications communes.
Tout à sa stratégie unitaire, le Dr Hamon fera participer son syndicat aux autres initiatives. La FMF sera ainsi présente aux États généraux de la médecine spécialisée, organisés le 7 décembre par l’UMESPE (CSMF).
Violences sexistes et sexuelles : la Pr Agnès Buzyn se paye l’Ordre pour avoir « trop souvent protégé » les harceleurs
La santé publique doit être la deuxième priorité du Parlement européen, selon un sondage
Pas d’écrans avant 3 ans, pas de téléphone avant 11 ans… : la commission d’experts propose un guide fondé sur la science
Violences sexistes et sexuelles
Comment s’enracinent les schémas de domination à l’hôpital