Deux centrales syndicales de praticiens hospitaliers font part de leur « impression mitigée » sur le projet de loi de santé adopté par les députés.
Les praticiens de Convergences HP (qui réunit la CMH et le SNAM-HP) s’inquiètent en particulier des« mécanismes obscurs » de transferts de tâches entre professionnels (pratiques avancées des paramédicaux, vaccination, prescription aux sages-femmes sous certaines conditions) qui ne pourront se faire « sans l’aval des médecins ». Ils s’alarment également du risque de « planification austéritaire » qui menacerait les groupements hospitaliers de territoires (GHT) désormais obligatoires.
Des avancées indiscutables
À l’inverse, ces mêmes organisations de PH saluent les « avancées indiscutables » du texte sur la gouvernance hospitalière et la représentativité médicale au sein de l’hôpital, nœuds de la contestation médicale à l’automne dernier. Ce rééquilibrage des pouvoirs en faveur de la CME se traduit dans les nominations de chef de pôle, le rétablissement du service, une forme de dialogue interne ou encore des améliorations au contrat de pôle, analysent les syndicats.
Ils se satisfont également de la reconnaissance accrue de la formation médicale continue et des mesures en faveur de la démographie médicale (assouplissement des conditions de prolongation de carrière et du cumul emploi retraite, les PH pouvant travailler jusqu’à 72 ans).
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