Le Fonds de dotation

Au service de la recherche

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Publié le 13/03/2017
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« L’objectif principal du Fonds de dotation en dermatologie (FDD) est d’optimiser les connaissances en dermatologie. Nous voulons améliorer l’image de la dermatologie médicale et interventionnelle, mieux faire connaître les maladies de la peau auprès du grand public et surtout développer tous les aspects de la recherche -fondamentale, translationnelle et clinique- », explique le Pr Olivier Chosidow (hôpital Henri Mondor, Créteil), président du FDD. 

"Aujourd’hui nous allouons plus de 800 000 € par an à des projets de recherche », précise la Dr Véronique Chaussade, trésorière de la SFD et chargée de mission au FDD. « Notre ambition est d’augmenter de manière importante les moyens dédiés à la recherche en collectant des fonds auprès du grand public mais aussi d’autres partenaires, dans le cadre d’actions de mécénat. Nous souhaitons continuer à nous adresser à nos partenaires de l’industrie pharmaceutique mais aussi chercher des soutiens auprès d’autres acteurs qui pourraient être sensibles aux grands enjeux autour des maladies de la peau », explique le Pr Chosidow, en ajoutant qu’avec des moyens supplémentaires, la SFD pourrait impulser des essais dans des domaines importants de la recherche thérapeutique mais qui n’intéressent pas forcément l’industrie pharmaceutique.

Communiquer via le site de la SFD

Le FDD veut d’abord mieux informer les Français sur les maladies de la peau,  Dans cet objectif "le Fonds a choisi de communiquer via le site grand public de la SFD, dermato-info.fr ", indique le Pr Chosidow.

« Nous souhaitons nous appuyer sur ce site, qui est un site de référence pour le grand public, pour mieux informer sur la réalité des maladies de la peau et solliciter les dons du public », explique la Dr Chaussade. Comme le Pr Chosidow, elle estime qu’un des messages à faire passer concerne le retentissement psychosocial des maladies chroniques de la peau. « Avoir une maladie de ce type peut avoir un impact très fort sur la vie des patients, ce qu’on appelle le « burden » et qui est souvent méconnu », indique la Dr Chaussade.

D’après un entretien avec le Pr Olivier Chosidow (hôpital Henri Mondor, Créteil) et la Dr Véronique Chaussade (dermatologue, Paris)

Antoine Dalat

Source : Bilan Spécialiste