LA CONFÉDÉRATION des syndicats médicaux français (CSMF) a obtenu gain de cause contre le président du CISS (associations d’usagers de santé), Christian Saout, qu’elle avait fait assigner devant le tribunal de grande instance de Paris à la suite de propos tenus sur l’antenne de France-Info le 10 février 2010.
« Les médecins ont eu une dotation financière pour leur équipement électronique. Ils en ont manifestement fait autre chose : acheter des sacs à main à leur épouse ou des Playmobil pour leurs enfants. Je ne sais pas ce qu’ils ont fait avec, mais ce n’est pas normal que chacun ne prenne pas part à la réduction du déficit de l’assurance-maladie » : ces paroles, à l’époque, avaient fait grand bruit, les médecins appréciant peu d’être accusés par le patron du CISS de détournement des aides à l’informatisation.
Estimant que « l’honneur » de la profession était en jeu, la CSMF voit aboutir son action en justice : le TGI a condamné Christian Saout à régler au syndicat 1 euro de dommages et intérêts.
Dans un communiqué la CSMF « se réjouit de ce jugement (...) qui donnera à réfléchir aux détracteurs de la médecine libérale qui pourraient se laisser aller à de tels dérapages ».
Sérologie sans ordonnance, autotest : des outils efficaces pour améliorer le dépistage du VIH
Cancer colorectal chez les plus de 70 ans : quels bénéfices à une prise en charge gériatrique en périopératoire ?
Un traitement court de 6 ou 9 mois efficace contre la tuberculose multirésistante
Regret post-vasectomie : la vasovasostomie, une alternative à l’AMP