L'agence américaine de sécurité du médicament (FDA) a donné mercredi son accord pour la commercialisation de Trogarzo (ibalizumab-uiyk, commercialisé par la firme taïwanaise TaiMed Biologics), le premier anticorps monoclonal destiné aux patients qui ne sont pas en mesure d'être traités avec les autres molécules existantes, car porteurs d'un VIH-1 multirésistant. Trogarzo doit être admisnistré en intraveineuse tous les 14 jours. TaiMed Biologics est en train de mettre au point une formulation injectable.
À ce jour, 292 patients ont été traités avec Trogarzo, et certains effets secondaires ont été notés : diarrhée, vertiges, nausées et rash. L'effet secondaire le plus sévère répertorié est un syndrome de restauration immunitaire, c’est-à-dire une réaction exacerbée du système immunitaire aux agents pathogènes à la suite à la restauration des taux de CD4.
Aucune demande d'AMM n'a à ce jour été déposée en Europe.
Grève des cliniques, l’hôpital public débordé en juin ? Les syndicats de PH entre inquiétude et fatalisme
Risque cardiovasculaire : quand la colère échauffe le cœur
Les risques liés à l’alcool toujours sous-estimés, Santé publique France réaffirme l’intérêt des campagnes grand public
Bronchiolite à VRS : deux études confirment l’efficacité du nirsévimab sur la réduction des hospitalisations et des cas sévères