› Vos malades ont lu
L’EXPRESS
1er au 7 avril
UNE MÉDECINE sans médicaments qui « promet de réconcilier, enfin, le corps et l’esprit des patients. Simple, écologique, sensuelle, elle répond aux évolutions de l’époque ». La santé au naturel fait la une de l’hebdomadaire « l’express » qui annonce la réconciliation entre les défenseurs de deux camps jusque-là opposés. Les tenants des méthodes alternatives ont mis de l’eau dans leur vin et bénéficient désormais d’une reconnaissance officielle. Banni le terme de « médecines douces », ces méthodes n’échappent ni aux contre-indications ni aux effets secondaires. « Naturel ne signifie pas sans effet, explique Danièle Festy, pharmacienne, spécialiste de la médecine par les plantes. Un antibiotique contient un ou deux principes actifs, une huile essentielle peut en compter deux mille ». En France, les carnets de rendez-vous des naturopathes, hypnothérapeutes et autres praticiens du bien être explosent. Près de 40 % des patients atteints d’une maladie grave recourent à la médecine dite « naturelle », en complément de leur traitement. « Malades ou non, 83 millions d’Américains pratiquent une thérapie alternative ou consomment des produits naturels », souligne la revue. La tendance est lourde et s’expliquerait par le fait que cette médecine « redonne au corps, aux sensations et au temps, une place trop souvent sacrifiée dans ce monde qui tourne en accéléré », conclut l’hebdo.
LE NOUVEL OBSERVATEUR
Avril
PSY chaud
« LE NOUVEL observateur » présente les pièces du procès de la psychanalyse à l’occasion de la prochaine parution d’un ouvrage signé Michel Onfray, « Le crépuscule d’une idole. L’affabulation freudienne ». Un « brûlot » où le philosophe affirme que le médecin viennois a tout simplement « pris son cas pour une généralité ». Le complexe d’dipe ne serait que « le problème d’un homme, d’un seul, qui parvient à névroser l’humanité tout entière dans le fol espoir que sa névrose lui paraîtra plus facile à supporter ». L’attaque n’est pas neuve et, une fois de plus, relance le débat. « À quoi sert la psychanalyse ? », interroge l’hebdomadaire. Pros, anti-freudiens ou modérés sont appelés à la barre. Parmi les plus mesurés, le philosophe Marcel Gauchet explique que « la psychanalyse a mal tourné. Elle s’est dogmatisée. Le moindre propos de Freud a été tenu pour parole d’évangile. Or Freud, c’est une parole intellectuelle de premier plan, mais ce n’est pas le dernier mot ». Et d’enjoindre : « Prenons la pensée freudienne pour ce qu’elle est : un premier éclaircissement sur la manière dont fonctionne le psychisme humain ». Dans la même catégorie, Borys Cyrulnik, reconnaît avoir été, dès l’adolescence, captivé par les travaux de Freud et de l’éthologue, Harry Harlow. Il témoigne : « Grâce aux neurosciences, certaines intuitions de Freud ont pu être validées comme l’inconscient cognitif ». Dans les groupes de recherche « que j’anime autour de la notion de résilience, il y a des psychanalystes fréquentables qui ne sont pas atteints de psittacisme, qui consiste à répéter ce qu’on a lu sans comprendre, comme un langage de perroquet », poursuit-il. Christophe André, spécialiste des thérapies comportementales, fait partie des détracteurs du freudisme. Il avoue aussi avoir été fasciné avant de découvrir les petits arrangements du maître de la psychanalyse dans les « Freud scholars » américains, il y a une vingtaine d’années. « Pour autant, Freud mérite le respect (mais pas l’idolâtrie) : c’est un des pères fondateurs de notre discipline », précise-t-il.
MARIE-CLAIRE
Avril
Zéro tache, zéro retouche
LE MENSUEL « Marie-Claire » innove. Un numéro inédit, avec des photos garanties « sans retouches » de la première à la dernière page, comme un pied de nez, à tous ceux qui accusent les magazines féminins de véhiculer une image réductrice d’une beauté unique et d’une jeunesse éternelle. « Ce ne sont pas les images qui créent les schémas sociaux ... mais les schémas sociaux qui se reflètent dans les images », se défend la revue. Démonstration : photos retouchées ou pas, les stéréotypes ont la vie dure. Bettina, Arlette, Olivia, Sophie, Louise ou Amélie ont choisi d’assumer - un nez qui prend trop de place, une cicatrice sur la joue, des rondeurs, des rides ou des cheveux gris - sans gommer et sans tricher. Et le montrent. La revue ne renonce toutefois pas à ses conseils habituels. « Zéro tache » ou comment effacer les taches pigmentaires qui apparaissent autour de la quarantaine, et même dès la trentaine pour les peaux claires. Une panoplie de techniques est aujourd’hui disponible. Les crèmes anti-taches inhibent la tyrosine, précurseur de la mélanine, doivent être appliquées dès l’apparition des premières taches brunes. La cryothérapie, vieille méthode « qui n’a pas pris une ride », est conseillée pour les taches superficielles et peu nombreuses. Le laser pigmentaire Q-switché dissout les grains de mélanine sans chauffer l’épiderme. La lumière pulsée, réservée aux peaux sensibles et réactives, au décolleté et aux mains cible les pigments bruns pour une élimination progressive. Elle traite aussi les rougeurs diffuses, la coupe-rose et unifie le teint.
SCIENCE & VIE DÉCOUVERTES
Avril
Questions d’humains
EST-CE QUE les toilettes sont les endroits les plus sales ? Pourquoi certains ont des fossettes ? Est-ce que ronger ses ongles peut entraîner une appendicite ? « Sciences et vie découverte » tente de répondre aux multiples questions que peuvent se poser les enfants. La revue en a choisi 100 qui touchent des domaines variés, des animaux aux humains, en passant par les objets ou à la nature en général. Et les réponses sont parfois surprenantes. Ainsi, « un téléphone portable contient 500 fois plus de microbes que les toilettes publiques », selon Charles Gerba. Pour ce chercheur américain, les toilettes seraient, dans une maison,même plus propres que les cuisines. Les fossettes, tellement enviées par ceux qui n’en n’ont pas (certains sont prêts à recourir à la chirurgie, pour s’en faire modeler de vrais), seraient en fait de petites malformations dues à des muscles du visage plus courts. Quant à l’appendicite provoquée par l’onychophagie, « il s’agit d’un joli exemple d’idées reçues utilisées par les adultes pour faire passer les mauvaises habitudes des kids », prévient la revue. Mais une question reste cruciale. Pourquoi tire-t-on la langue quand on veut se concentrer ? « Pour l’immobiliser », assure le mensuel. La manuvre vise à empêcher de former les mots avec la bouche - une tendance inconsciente -, ce qui permet au cerveau qui n’est plus surchargé par un flux d’informations de mieux fonctionner.
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