Sur quels critères décider d'une thrombolyse en cas d'accident vasculaire cérébral (AVC) quand l'heure du début des symptômes n'est pas connue, notamment au réveil ? L'IRM est un outil à exploiter, conclut l'étude allemande WAKE-UP présentée au 4e congrès ESOC.
Cette étude randomisée a inclus 503 patients ayant un AVC dont l'heure de survenue était inconnue et dont l'IRM montrait une lésion visible en séquence de diffusion mais pas encore en séquence FLAIR.
Comme l'a suggéré une petite étude américaine chez 80 patients récemment publiée dans « Annals of Neurology », le pronostic fonctionnel s'est révélé significativement meilleur dans le groupe thrombolyse par altéplase que dans le groupe placebo. Il y a eu 10 décès (4,1 %) dans le groupe altéplase et 3 (1,2 %) dans le groupe placebo. Le taux d'hémorragie intracrânienne était de 2,0 % dans le groupe altéplase et de 0,4 % dans le groupe placebo.
Pollution de l’air : des modifications épigénétiques du placenta différentes selon le sexe du fœtus
Alzheimer : être homozygote APOE4, forme génétique de la maladie ou facteur de risque fort ?
Grève des cliniques, l’hôpital public débordé en juin ? Les syndicats de PH entre inquiétude et fatalisme
Risque cardiovasculaire : quand la colère échauffe le cœur