Prévu pour ouvrir en 2017, le bâtiment de 6 étages conforte le parti pris de la Faculté et des Hôpitaux Universitaires de rester géographiquement proches l’une de l’autre, puisqu’il s’inscrit exactement au milieu des deux structures.
Répondant aux principes de la médecine translationnelle, associant étroitement recherche et clinique, il s’organisera autour de trois axes principaux, constitués par les biomatériaux, les infections-inflammations et les neurosciences. Il abritera, en outres, quelques services de consultation, dont la génétique médicale. Au-delà de son architecture associant innovation et tradition, le bâtiment préfigure un réaménagement plus vaste de l’ensemble de locaux de la Faculté de Médecine : il remplace lui-même un immeuble érigé en 1964, et deux autres tours datant de la même époque céderont elles aussi la place à des constructions nouvelles dans les années à venir.
Dix ans d’effort
Pour, le Pr Jean Sibilia, rhumatologue et Doyen de la Faculté de Médecine de Strasbourg, le nouveau centre illustre l’aboutissement de 10 années d’effort et de mobilisation, mais conforte aussi la politique de recherche menée à Strasbourg : « Le soutien apporté par l’INSERM est d’ailleurs particulièrement important, et s’ajoute à nos fonds propres et aux autres subventions publiques », se félicite-t-il. L’ensemble de l’opération se monte à 37&millions d’euros, et le centre accueillera plus de 300 chercheurs d’ici deux ans, tout en favorisant « une nouvelle dynamique, un nouvel engouement et de nouvelles manières de travailler ». Il constitue actuellement le plus gros chantier de l’Université de Strasbourg, et son investissement le plus important.
Cardiomyopathie hypertrophique obstructive : l’aficamten fait ses preuves
Pollution de l’air : des modifications épigénétiques du placenta différentes selon le sexe du fœtus
Alzheimer : être homozygote APOE4, forme génétique de la maladie ou facteur de risque fort ?
Grève des cliniques, l’hôpital public débordé en juin ? Les syndicats de PH entre inquiétude et fatalisme