Au CH de Chambéry, Hollande défend l'hôpital public et adresse une pique à Fillon

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Publié le 22/12/2016
François Hollande à Chambéry

François Hollande à Chambéry
Crédit photo : AFP

En déplacement ce jeudi au CH de Chambéry, le président de la République a défendu l'hôpital qui représente « le service public par excellence ». François Hollande inaugurait le nouveau bâtiment du centre hospitalier, en service depuis septembre 2015.

Le chef de l'État est arrivé au CH peu avant 16 heures pour en repartir une heure plus tard. Il a défendu le service public hospitalier, l'accès aux soins pour tous et a salué le dévouement des personnels de santé, avant de faire allusion (sans le citer) aux propositions du candidat de la droite François Fillon. « Il n'y a pas un hôpital qui fonctionne sans personnel, ça n'existe pas », a glissé le chef de l'État. « Je voudrais que certains se le mettent dans l'esprit », a-t-il souligné devant le personnel du nouvel hôpital de Chambéry, faisant référence à la proposition de François Fillon de supprimer 500 000 emplois publics.

31 000 soignants recrutés depuis cinq ans

François Hollande s'est fait l'avocat de son propre bilan en matière de santé. « Les dépenses totales d'assurance-maladie concernant l'hôpital ont progressé de 10 milliards d'euros depuis 2012, la dette des hôpitaux qui avait triplé de 2003 à 2012 pour atteindre 30 milliards d'euros a été stabilisée et, depuis 5 ans, 31 000 soignants ont été recrutés dans les hôpitaux », a-t-il énuméré.

Dans la même veine, le chef de l'État a rappelé le budget de 75 millions d'euros dégagé pour assurer la sécurité dans les établissements hospitaliers, l'augmentation du taux de remboursement par l'assurance-maladie obligatoire ou encore la réforme du tiers payant. « L'hôpital public symbolise le contrat qui lie chaque Français au système de santé et qui le rend accessible à tous », a-t-il salué.

François Hollande avait auparavant visité l'ancienne maison de Jean-Jacques Rousseau, sur les hauteurs de la ville. Le chef de l'État a célébré le « contrat social, un des fondements de la République », « au moment où il y a la montée de l'individualisme, le repli vers l'égoïsme et un manque de solidarité ».

Avec AFP

Source : lequotidiendumedecin.fr