Après la déclaration d'un 8e cas d’enfant souffrant d’agénésie transverse des membres supérieurs (ATMS), 11 cas suspects supplémentaires d'enfants nés sans bras ou avant-bras ont été identifiés dans l'Ain par l'agence Santé publique France à partir de données hospitalières.
Ces 11 cas suspects s'ajoutent aux 7 cas signalés par le Remera (Registre des malformations en Rhône-Alpes), a précisé à l'AFP le Dr François Bourdillon, directeur général de l'agence sanitaire.
Cela porte le total à 18 cas sur 15 ans pour le département.
Deux autres groupes de plusieurs bébés avec malformation avaient été observés, en Loire-Atlantique (trois entre 2007 et 2008) et en Bretagne (quatre entre 2011 et 2013).
Confusion importante, divergence sur les chiffres
Toutes les naissances ont eu lieu sur 6 ans, entre 2009 et 2014. « Une enquête sur toute la France est en cours dans l'affaire des bébés nés sans mains, bras ou avant-bras, et les résultats sont attendus à la fin janvier 2019 », a annoncé mercredi matin le Dr Bourdillon. « Nous avons commencé par le département de l'Ain, nous finirons dans le mois prochain la région Rhône-Alpes et nous couvrirons l'ensemble du territoire », a-t-il détaillé.
Une confusion importante règne ce jour autour de ce dossier probablement en lien avec les divergences étalées au grand jour depuis quelques semaines entre l'agence Santé publique France et Remera.
Espérons que l'enquête nationale diligentée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn apporte les premiers éléments de réponse aux familles à la fin janvier 2019 et ouvre des pistes sérieuses quant au facteur causal.
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