Qualité de l’air

Consultation sur les restrictions de circulation

Publié le 08/04/2011
Article réservé aux abonnés
1302225389243734_IMG_58248_HR.jpg

1302225389243734_IMG_58248_HR.jpg

À L’OCCASION des Premières Assises nationales de la qualité de l’air, organisées mercredi et jeudi par le ministère du Développement durable et l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), Nathalie Kosciusko-Morizet a présenté le bilan de la qualité de l’air en 2010. Des améliorations sont enregistrées avec une tendance à la baisse pour le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone et les particules PM10 (diamètre inférieur à 10 micromètres). Mais les efforts sont encore insuffisants. L’an dernier, les valeurs limites ont été dépassés dans 15 agglomérations de plus de 100 000 habitants pour les PM10 et dans 24 pour le dioxyde d’azote. Et les premières données de 2011 font déjà état de plusieurs dépassements journaliers de PM10.

Les particules, qui causeraient 42 000 morts prématurées chaque année, sont dans le collimateur. Le plan lancé en 2009 a notamment pour ambition de réduire de 30 % les particules PM2,5 à l’horizon 2015. L’une des mesures phares est la création des zones d’actions prioritaires pour l’air (ZAPA) pour limiter la pollution issue des transports en ville. Huit collectivités se sont portées volontaires pour l’expérimentation, qui commencerait en 2012 et durerait trois ans : celles de Lyon, Grenoble, Clermont, Aix-en-Provence, Saint-Denis, Paris, Nice et Bordeaux. L’une des actions principales serait la restriction de la circulation des véhicules les plus polluants, chaque ville étant libre de fixer le périmètre et les véhicules concernés. Une consultation publique est lancée sur le sujet (www.developpement-durable.gouv.fr/consultpubliques.html).

R. C.

Source : Le Quotidien du Médecin: 8941