Pour 56 % des parents interrogés, la parentalité est vécue comme un rôle difficile à jouer, surtout dans les foyers les plus modestes, indique un sondage réalisé en novembre pour le secrétariat d’État à la Famille*. Les femmes font davantage part de leurs difficultés que les hommes (66 contre 44 %) ainsi que les parents élevant seuls leurs enfants (72 %). Ce sentiment de difficulté s’accroît avec l’âge des enfants.
Les actes de violence que peuvent subir les enfants constituent la difficulté la plus inquiétante (pour 61 %). Viennent ensuite la consommation de drogues, la pratique de jeux dangereux et l’exposition aux dangers liés à Internet. Face aux difficultés qu’ils pourraient connaître, près de 7 parents sur 10 estiment normal d’avoir recours à une aide extérieure à la famille. Les membres du corps médical (41 %) et les psychologues (27 %) sont, à ce titre, les premiers sollicités, juste devant les associations.
Afin d’orienter les parents vers des structures adéquates (un parent sur deux souhaite une meilleure coordination des acteurs), la secrétaire d’État Claude Greff propose la création d’un label « Maison pour les familles »pour désigner des lieux de proximité « unique et visible ». Un appel à projets devrait permettre de sélectionner des structures déjà engagées dans une démarche d’offre globale de soutien à la parentalité. Il est prévu de mettre en place un espace Internet destiné aux parents et à toute la famille (info-familles.gouv.fr), à l’image de celui qui existe déjà sur les dangers liés à Internet (info-familles.netecoute.fr ou numéro Vert 0800.200.000, disponible en semaine, de 9 à 19 heures).
* Sondage TNS Sofres auprès de 800 parents, disponible sur solidarite.gouv.fr.
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