L'incendie de l'usine Lubrizol, à Rouen, survenu le 26 septembre a entraîné l'interdiction des récoltes dans une centaine de communes alentour, en raison d'un potentiel risque de contamination aux dioxines notamment. La ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé sur LCI que les premières analyses réalisées sur les produits alimentaires (fourrage, légumes, lait et fruits) étaient très rassurantes.
« Nous attendons des prélèvements complémentaires pour vérifier (...) qu'après une semaine d'accumulation les prélèvements restent toujours en dessous des seuils reconnus comme ceux de l'environnement normal, et si c'est le cas, nous pourrons lever toutes les restrictions sur l'alimentation dans la zone qui a été touchée par les fumées et les retombées des fumées de l'incendie », a-t-elle ajouté.
Pas de risque lié à l'amiante
Selon la ministre, les risques liés à l'amiante ont par ailleurs été écartés en dehors du site industriel et les hydrocarbures ne sont présents qu'à l'état de « traces » dans les prélèvements réalisés.
Alors que la préfecture de Seine-Maritime a dévoilé le 2 octobre la liste des produits chimiques présents dans l’usine de Lubrizol, Agnès Buzyn confirme que l'entreprise Normandie Logistique, elle aussi partiellement incendiée, n'a toujours pas précisé la nature des produits qui ont ont brûlé. Si cette usine n'est pas un site Seveso classé haut, comme Lubrizol, la ministre estime néanmoins nécessaire de connaître le type de produits concernés pour évaluer le besoin de prélèvements supplémentaires.
De son côté, Santé publique France a rapporté une légère hausse des consultations pour pathologies respiratoires entre le 26 et 30 septembre dans les régions Normandie et Hauts-de-France.
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