Suite à la publication des recommandations en octobre 2015 du groupe d’experts sur le VIH puis de l’ANSM, la Ministre de la Santé a annoncé en novembre 2015 que la prophylaxie pré-exposition (PrEP) pourrait être également dispensée à titre gratuit dans les CeGIDD. Dans l’attente de la parution des textes annoncée au printemps, de nombreux services de maladies infectieuses, à Paris puis en régions ont ouvert une consultation dédiée.
La PrEP est indiquée aux HSH (homme ayant des relations sexuelles avec des hommes) non infectés par le VIH rapportant des relations anales non protégées avec au moins deux partenaires sur une période d’une année, à ceux ayant eu plusieurs recours à un traitement post-exposition dans l’année. Elle peut également être indiquée aux personnes transgenres ayant des relations sexuelles non protégées, aux toxicomanes intraveineux avec partage de seringues, aux personnes prostituées exposées à des rapports non protégés. La prescription peut se faire en continu (1 cp/j de Tenofovir-emtricitabine ou Truvada) ou à la demande (2 cp au moins 2 heures avant le rapport sexuel puis 1 cp à 24 heures et 1 cp à 48 heures). Ce dernier schéma n’a été validé que chez les HSH. Seul un médecin spécialisé dans le VIH peut actuellement prescrire la PrEP et ce dans le cadre d’une RTU (Recommandation Temporaire d’Utilisation) octroyée par l’ANSM début 2016.
Risque cardiovasculaire : quand la colère échauffe le cœur
Les risques liés à l’alcool toujours sous-estimés, Santé publique France réaffirme l’intérêt des campagnes grand public
Bronchiolite à VRS : deux études confirment l’efficacité du nirsévimab sur la réduction des hospitalisations et des cas sévères
Cancers œsogastriques : la place de la chirurgie se redessine avec les progrès de l’immunothérapie