Les contaminations au Césium 134 et 137 ont été « bien moindres que pour l’accident de Tchernobyl » en Ukraine en 1986, a expliqué le chef du Centre de Recherche médicales sur les radiations de l’Institut national des Sciences radiologiques du Japon, Makoto Akashi, lors d’une session spéciale sur l’impact sur la santé de la catastrophe de Fukushima, en marge de la 64e Assemblée générale de l’Organisation mondiale de la santé. Il a aussi estimé que les conséquences pour la santé seraient « bien inférieures » à celles de Tchernobyl. « Nous ne pensons pas que les radiations au Japon contribueront à la multiplication des risques de cancer et de leucémie », a-t-il ajouté. Il a néanmoins reconnu que des études supplémentaires seraient nécessaires. Selon lui, de nombreux contrôles ont déjà été réalisés chez les travailleurs comme des habitants qui montraient que « le niveau (de radiation) n’était pas si élevé que cela ». Le vice-ministre japonais de la Santé, Kouhei Otsuka, a aussi indiqué que pour l’instant « le nombre de décès dus aux radiations est de zéro ». De même « aucune victime (de radiations) ne nécessite (actuellement) de traitements médicaux », a-t-il expliqué. Reste que les travailleurs de la centrale de Fukushima-Daiichi, devront « être surveillés de près », a-t-il admis.
FUKUSHIMA
Les autorités plutôt optimistes
Publié le 20/05/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8967
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