L’IGAS en faveur des centres de santé sexuelle

DANS UN RAPPORT d’août 2010 mis en ligne la semaine dernière, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) affirme que les dispositifs spécialisés de dépistage du VIH, du VHB et du VHC « doivent connaître une profonde évolution », soulignant par ailleurs « le caractère impératif de cette réorganisation ». L’IGAS explique qu’avec ses 382 structures spécialisées, le dispositif est « peu lisible, avec une multiplicité des cas de figure, avec des CDAG* et des CIDDIST**, dont 244 sont à la fois des CDAG et CIDDIST et un maillage territorial inégal ».

Plusieurs scénarios sont envisagés pour cette réorganisation, qui irait vers une fusion des dispositifs actuels. Parmi eux, l’IGAS se prononce en faveur des centres de santé sexuelle ayant compétence pour la prévention, la vaccination contre le VHB et les IST, la contraception, le dépistage et certains traitements contre les IST (hors VIH, VHB et VHC) qui devront faire l’objet d’une expérimentation. Ces recommandations ont été reprises dans le plan national de lutte contre le VIH/sida et les IST 2010-2014 lancé en novembre 2010.

* Centres de dépistage anonyme et gratuit

** Centres d’information de dépistage et de diagnostic des infections sexuelles transmissibles.