L’association Écologie Sans Frontières compte déposer une nouvelle plainte contre X pour dénoncer la pollution de l’air, responsable de 42 000 décès prématurés par an en France, et engendrant des coûts de dizaines de milliards d’euros, rapporte l’ONG dans un communiqué diffusé mardi.
En mars 2014, l’association avait déjà déposé une première plainte contre X pour « mise en danger d’autrui ». Cette procédure pénale inédite visait à dénoncer « l’inaction » des pouvoirs publics, alors que Paris et plusieurs régions françaises connaissaient des pics de pollution tels que la capitale avait décidé d’instaurer la circulation alternée pour la première fois depuis 1997.
Une première plainte classée sans suite
Après une enquête préliminaire, la plainte a été classée sans suite par le parquet de Paris la semaine dernière – une décision « décevante, incompréhensible et inquiétante pour les générations futures », réagit le vice-président de l’ONG, Nadir Saïfi. « Puisque le parquet paraît ne pas vouloir inquiéter les principaux responsables de la pollution, nous allons nous constituer partie civile devant le juge d’instruction », a annoncé ESF. L’association concède « que les sources de la pollution sont multiples, mais cette complexité ne dilue pas la responsabilité de chacun au point de la faire disparaître : plusieurs auteurs peuvent être responsables de la même infraction. » L’association dit vouloir faire cesser « l’impunité dont bénéficient les pouvoirs publics français dans leur carence délibérée à traiter ce problème majeur de santé publique ».
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