« Pour tenir jusqu'au bout, réduisez la voilure dès 55 ans... »

Publié le 27/05/2017

Coup de gueule, avis d’expert, coup de cœur ou témoignage… La rédaction du « Quotidien » distingue chaque semaine un ou plusieurs commentaires, parmi les centaines postés au fil des jours par les lecteurs internautes.

En réponse à une saisine du ministère de la Santé au printemps 2016, la Haute Autorité de santé (HAS) rend publiques ses recommandations sur le repérage et la prise en charge cliniques du syndrome d'épuisement professionnel, ou burn-out, à destination des généralistes et des médecins des services de santé au travail. Notre internaute, forte de son expertise, propose également ses recos à ses confrères et consœurs. 

Je reçois dans la semaine un confrère ou consoeur qui appelle au secours. A partir de 55 ans, un médecin cumule patientèle, parent malade, enfant à charge, problèmes sentimentaux et de santé (ménopause ) sans compter les autres aléas de l'existence. Il ou Elle va craquer et nécessiter un traitement et une prise en charge psychothérapeutique + ou - courte. Les tempéraments anxieux sont particulièrement exposés. Ceci résulte d'un CUMUL, chacun ayant un seuil de tolérance qui va être dépassé. A cela se conjugue la possibilité de l'autoprescription et le risque du suicide réussi.

ALORS, chers collègues, prenez les devants, ménagez-vous, ne courrez plus après le temps, ça ne sert à rien de gagner plus pour payer plus, réduisez la voilure dès 55 ans pour tenir jusqu'au bout...

Posté le 23 mai 2017. Voir tous les commentaires sur le sujet : « Prendre en charge le nurn-out : la HAS donne ses recommandations »


Source : lequotidiendumedecin.fr