La Haute autorité de santé (HAS) précise, dans une note de cadrage publiée sur son site internet, sa feuille de route pour améliorer la coordination des soins en santé mentale, autour du médecin généraliste.
Saisie par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) et la CNAM en octobre 2012 sur la question spécifique des coopérations généralistes/psychiatres, la HAS a élargi son champ de travail pour l’ouvrir à l’ensemble des équipes de psychiatrie et aux pathologies mentales chroniques sévères.
La médecine générale est un « acteur de premier recours reconnu en psychiatrie et en santé mentale, aux côtés des acteurs de la psychiatrie publique, libérale, et associative », notamment pour la prise en charge de la dépression, souligne la note.
Si dans certains pays, le rôle des médecins de premier recours est valorisé, en France, la coordination entre les généralistes et les acteurs de la psychiatrie reste peu formalisée. Les situations demeurent très hétérogènes, selon le rôle du généraliste (est-il le médecin traitant par exemple), le type de pathologies (dépression ou troubles psychiques chroniques sévères) ou les modalités d’exercice.
Meilleur suivi des patients
La HAS prévoit deux projets, pilotés par un psychiatre et un généraliste. Le premier se présente comme un rapport type « socle de connaissances », qui fera la synthèse des données scientifiques françaises et internationales et de l’état des lieux des pratiques de coordination entre généralistes et acteurs de la santé mentale. Sa publication est prévue en février 2016.
Le second projet - qui devrait sortir fin 2016 - sera des recommandations pour améliorer la coordination et les échanges d’informations entre professionnels dans la prise en charge en santé mentale. Elles doivent permettre la mise en place de stratégies thérapeutiques adéquates.
Ces projets complètent les travaux en cours sur la prise en charge de l’épisode dépressif en premier recours et sur le repérage et le diagnostic en premier recours des troubles bipolaires.
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