Denis a subi l’inceste par son frère. Âgé aujourd’hui de 46 ans, il aura vécu jusqu’à la puberté de sa fille dans l’angoisse de ressentir lui aussi des pulsions sexuelles. Elles ne sont jamais apparues.
« J’avais intégré l’attitude de mon frère comme un accident. Je ne lui en voulais pas mais faisais en sorte que la situation ne se répète pas. J’ai fait la connaissance de ma femme, qui voulait absolument des enfants. Sa stérilité a été pour moi un soulagement. Je me disais : "Pourquoi courir le risque de transmettre le gène de la perversion ?" Alors la solution de l’adoption a vite été une évidence. Je n’ai eu envers mon fils aucune pulsion à réprimer… à mon agréable surprise ! Il est adulte aujourd’hui et j’en suis bien aise. Concernant ma fille, j’étais en vigilance en permanence, je me disais que je devais faire attention à ne pas être attiré par elle, car elle est belle et, par ailleurs, handicapée donc encore plus vulnérable. J’ai attendu d’être sûr, par la preuve du contraire, que je n’étais pas pédophile. C’était à la puberté de ma fille. »
Bronchiolite à VRS : deux études confirment l’efficacité du nirsévimab sur la réduction des hospitalisations et des cas sévères
Cancers œsogastriques : la place de la chirurgie se redessine avec les progrès de l’immunothérapie
Record de cas de dengue importés en France métropolitaine début 2024
La pandémie semble avoir eu un impact modeste sur le développement des enfants de moins de 5 ans