AFIN DE MIEUX répartir les tâches familiales dans le couple, un rapport de l’Inspection générale des Affaires sociales (IGAS) propose de créer un « congé d’accueil de l’enfant » de deux mois, pris à égalité entre la mère et le père. Pour la mère, le congé serait découpé entre douze semaines de congé maternité et un mois de « congé d’accueil », soit seize semaines, comme la durée actuelle. Quant au père, il bénéficierait d’un mois de « congé d’accueil » à la place du congé paternité de 11 jours. Le nouveau système entraînerait un surcoût de 250 millions d’euros, indique le rapport remis à la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot. La durée du congé de chaque parent ne serait pas transférable à l’autre.
Si deux tiers des pères prennent actuellement un congé paternité, ils sont « invisibles » dans les autres congés liés aux enfants (congé parental, enfant malade, etc.). Les Françaises passent une heure quarante par jour en moyenne à s’occuper de leurs enfants contre 42 minutes pour les pères, souligne une étude de l’OCDE.
Avec ses propositions, Brigitte Grésy veut « rendre ses lettres de noblesse à la parentalité tout au long de la vie ». Le rapport propose aussi un congé parental plus court (un an maximum au lieu de trois) et mieux rémunéré (60 % du salaire brut plafonné contre un forfait allant de 140 à 550 euros par mois environ aujourd’hui). Une conférence tripartite État/syndicat/patronat sera organisée à ce sujet le 28 juin.
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