Plus de 10 ans après leur création, les maisons des adolescents (MDA) voient leur cahier des charges actualisé, par une circulaire du Premier ministre.
Une centaine de MDA couvrent le territoire - à l'exception de quelques départements, écrit en substance Manuel Valls. « Il convient à présent de consolider ce dispositif qui a fait ses preuves et de renforcer sa dimension partenariale », poursuit-il.
Le cahier des charges confirme leur rôle de lieu ressources sur l'adolescence, de 11 à 21 voire 25 ans, avec des missions qui vont d'un accueil neutre et non stigmatisant, à une prise en charge multidisciplinaire de courte durée, en passant par la prévention, le repérage des situations de à risques, la recherche ou encore la coordination des parcours de santé. Sur le plan organisationnel, elles contribuent au diagnostic et au projet territorial de santé mentale créés dans la loi Santé, et ont vocation à être impliquées dans les contrats locaux et conseils locaux de santé mentale. Leur pilotage est confié aux ARS, qui les financent, avec le conseil départemental.
Les MDA ont été désignées comme les piliers du plan Bien être et santé des jeunes, lancé par François Hollande le 29 novembre, sur la base du rapport commis par le Pr Marie Roso Moro et Jean-Louis Brison.
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