Un programme santé qui décoiffe

Publié le 22/10/2015
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Offre de soins

Engager « résolument » la recomposition de la carte hospitalière « quitte à accroître de façon raisonnable la distance d’accès ». Retour aux 39 heures à l’hôpital. Proposer aux médecins libéraux un nouveau statut de médecin attaché à l’hôpital. Renforcer le maillage des maisons médicales et structures de petites urgences.

Garantir « une juste rémunération » au médecin traitant, acteur central du parcours de soins. Mettre fin au tiers payant généralisé obligatoire. Favoriser l’installation des généralistes en zones sous-dotées par des aides financières. Élargir la ROSP.

Pilotage du système de santé

Recentrer le rôle de l’État sur la définition et la coordination de la politique de santé publique. Confier le pilotage opérationnel à une Agence nationale de santé (ANS) composée de la DGOS, de l’UNCAM, et du collège des ARS, associant les professionnels de santé. Renforcer les moyens de la HAS en matière médico-économique. Doter la HAS d’un pouvoir de sanction. Mettre en place des objectifs régionaux de dépenses (ORDAM).

Financement

Mettre en place une « règle d’or » imposant l’équilibre des comptes de l’assurance-maladie. Création d’une franchise médicale universelle en fonction des revenus, se substituant au ticket modérateur et aux franchises.

Redéfinition du « panier de soins » en focalisant l’assurance publique obligatoire sur les affections graves et de longue durée.

Promouvoir la filière française de santé

Créer un label « Hôpital France » pour valoriser à l’étranger le savoir-faire hospitalier français. Favoriser l’accès au marché des produits innovants, et intégrer la dimension industrielle dans la politique de santé.

H.S.R.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9443