« ENGAGEONS-NOUS pour des soins plus sûrs » : tel est le slogan de la Semaine de la sécurité des patients, première du nom, qui aura lieu du 21 au 25 novembre, avec un colloque national le 23. L’objectif du ministère de la Santé avec cette campagne annuelle, organisée sur le modèle de ce que font d’autres pays, comme les États-Unis ou la Grande-Bretagne, est « que chacun, professionnel et usager, prenne mieux conscience de son rôle dans le domaine de la sécurité des soins ».
Les établissements et l’ensemble des professionnels de santé, quel que soit leur mode d’exercice, sont ainsi invités à mettre en place, entre le 21 et le 25 novembre, des actions de sensibilisation et de communication autour de la sécurité des soins, en direction des patients comme des professionnels. Pour cette première édition, trois thèmes ont été choisis : bien utiliser les médicaments, comprendre les indicateurs de qualité, agir sur les situations à risques. Mais d’autres peuvent être déclinés localement.
La Semaine de la sécurité des patients s’inscrit dans le droit fil des manifestations et des messages de l’opération « 2011, année des patients et de leurs droits », souligne le ministère. Elle intervient, note-t-il, un an après la diffusion des résultats de l’enquête nationale sur les événements indésirables graves associés aux soins en établissements de santé, ENEIS 2, qui recense 900 accidents graves par jour, dont près de la moitié évitables.
Les professionnels des établissements de santé et libéraux « peuvent marquer leur engagement » en s’inscrivant sur l’espace Internet dédié du site du ministère, www.sante.gouv.fr/ssp. Ils y trouveront aussi des outils d’information aux couleurs de l’événement.
Sclérose en plaques : une neuroprotection pour bientôt ?
L’Europe alerte à son tour sur le risque de second cancer après une thérapie par CAR-T cells en onco-hématologie
Le liraglutide pour la perte de poids doit s’accompagner d’activité physique pour préserver la densité minérale osseuse
Hépatotoxicité des médicaments : onze molécules jugées bénignes requalifiées à risque par une nouvelle étude