La justice administrative a rejeté ce vendredi la requête de Salah Abdeslam, seul jihadiste encore en vie des commandos du 13 novembre, qui demandait la suspension du dispositif de vidéosurveillance permanent de sa cellule au nom du respect de sa vie privée.
Dans leur ordonnance, les trois juges des référés (procédure d'urgence) du tribunal administratif de Versailles soulignent qu'il n'y a pas d'urgence à statuer, expliquant notamment que la décision de filmer Abdeslam en permanence a été « précédée d’une procédure contradictoire » et que les attentats de novembre, les pires commis en France, « nécessitent la prise de dispositions exceptionnelles en vue de s’assurer contre les risques » d'évasion ou de suicide du détenu.
Au moment de l'incarcération d'Abdeslam, des médecins avaient formulé des réticences sur ce choix d'une vidéosurveillance H24 de sa cellule.
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