Les sites anti-avortement à l’apparence « neutre, voire institutionnelle » mais délivrant une information « fallacieuse » sont les premiers référencés et les plus visibles sur Internet. Cette affirmation n’est pas une parole en l’air ; elle émane du très sérieux Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. Entrez les trois lettres « i », « v » et « g » dans un moteur de recherche et vous atterrirez vite sur des plateformes secrètement partisanes. Ce constat a d’ailleurs servi de point de départ au projet de création d’un site institutionnel « clair et volontariste » – les mots sont toujours ceux du Haut conseil – « en faveur du droit à l’avortement ».
Les organisations « anti » maîtrisent manifestement les codes et les outils du Net. Elles en usent pour distiller une « information biaisée, voire hostile à la pratique de l’IVG » et pour exercer de subtiles « pressions visant à décourager de recourir à l’IVG ». Les tenants du « droit à l’avortement » n’ont d’autre choix, aujourd’hui, que d’essayer de les battre avec leurs propres armes.
Stable en France, depuis quelques années, le taux moyen de recours à l’IVG est de 15,1 pour 1 000 femmes de 15 à 49 ans.
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