Le nivolumab, anti-PD1, depuis le mois de mars par la Food and Drug Administration dans le cancer bronchopulmonaire non à petites cellules (CBPNPC), a fait récemment ses preuves en seconde ligne dans un essai versus taxane (docetaxel) publié dans le NEJM en septembre. (1) Cette étude de phase III menée sur plus de 500 patients met en évidence un gain de survie : à 1 an on est à 51 % de survie dans le bras nivolumab versus 39 % dans le bras docetaxel. Cette imunnothérapie est plutôt mieux tolérée que la chimiothérapie à la réserve des quelques effets secondaires auto-immuns observés sur divers organes. Cet essai vient par ailleurs étayer la thèse d’une activité PDL-1 dépendante. « Les tumeurs exprimant beaucoup de ligand PD1 répondent mieux. Et le degré de mutation tumorale semble aussi un facteur prédictif de réponse. Dans le CBPNPC les très gros fumeurs sont à la fois ceux dont les tumeurs sont les plus mutées et ceux qui bénéficient le plus de l’immunothérapie », selon le Pr David Gerber (UT Southwestern, États-Unis)
Anti-PD1 et poumon : le nivolumab supérieur aux taxanes dans les CBPNPC en rechute
Publié le 11/02/2016
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(1) Borghaei H et al. Nivolumab versus Docetaxel in Advanced Nonsquamous Non–Small-Cell Lung Cancer. New England Journal of Medicine, 2015;150927150118000 DOI: 10.1056/NEJMoa1507643
Pascale Solère
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Source : Bilan spécialiste
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