« Je trouve que la vocation de ce beau métier, elle n’y est pas toujours maintenant », déplorait Gérard Roche, le mois dernier, dans « L’Éveil ». L’ancien médecin aujourd’hui sénateur compare l’ancienne génération « pétrie d’altruisme » à la nouvelle, « une toute autre race de médecins ». Égoïstes les jeunes ? Pas du tout, répliquent-ils à l’unisson. « La médecine – et a fortiori la médecine générale – n’est pas une rente, affirme Théo Combes, c’est beaucoup de travail ». Le jeune président du SNJMG oppose au stéréotype du « docteur », relayé par le centriste, les réalités du métier d’aujourd’hui : « des études longues – plus longues que par le passé – et pas mal de contraintes dont la pénibilité, ainsi qu’une rémunération moindre que dans d’autres pays ». Sur la même longueur d’ondes, Julien Poimbœf de l’ISNAR, estime que les propos du sénateur Roche témoignent d’une « méconnaissance » de la situation des internes en médecine générale. « Difficile de ne pas avoir la vocation quand on a fait le choix de soigner les autres… » pointe-t-il.
Vocation
Attaqués, les jeunes se rebiffent
Publié le 22/11/2013
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Source : Le Généraliste: 2661
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