Bébés mort-nés : 98% des cas dans les pays pauvres

Publié le 24/01/2016

Bien qu'il diminue de 2 % chaque année depuis 2000, le chiffre reste terrifiant. Chaque jour, 7 200 bébés mort-nés sont comptabilisés dans le monde. C'est The Lancet, qui a est arrivé à ce constat ce mardi, fruit des recherches de plus de 200 experts de 43 pays.  

Dans la majorité des cas, ces décès pourraient être évités grâce à un meilleur suivi des grossesses et de l'hygiène, notamment dans les pays pauvres. "Sur les 2,6 millions de mort-nés au cours du dernier trimestre de grossesse ou après 28 semaines de gestation, la moitié se produit au cours de l'accouchement", souligne The Lancet. 

Les chercheurs notent que de nombreuses pathologies intervenant dans le décès des nourrissons à la naissance pourraient être traitées, à l'instar des infections maternelles comme le paludisme et la syphilis. Les facteurs liés au mode de vie et à l'alimentation, aux maladies non infectieuses comme le cancer ou encore à l'âge des mères expliquent aussi cette mortalité.

 

L'Afrique subsaharienne particulièrement touchée

 

98 % des mort-nés sont recensés dans les pays à faibles ou moyens revenus. "Les pays d'Afrique subsaharienne ont le taux le plus élevé de mort-nés et ce sont eux qui enregistrent la diminution la plus lente, en particulier, dans les pays en conflit ou en état d'urgence", commente le professeur britannique Joy Lawn

Au niveau mondial, c'est l'Islande qui a le taux le plus faible (1,3 pour 1 000 naissances) suivi du Danemark (1,7 pour 1 000). En queue de classement, le Pakistan avec 43,1 mort-nés pour 1 000 naissances.

 


Source : lequotidiendumedecin.fr