Endométriose

Bientôt un test de diagnostic rapide et non invasif

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Publié le 19/03/2018
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Des chercheurs de l'institut Feinstein (situé à New York, aux États-Unis) ont montré que le sang menstruel des patientes souffrant d'endométriose contient significativement moins de cellules NK utérines (uNK) que chez les femmes de la population générale. Ce déficit en cellules uNK peut être, selon les auteurs, facilement identifié par le biais d'un test mené sur le sang menstruel, avec obtention de résultats en quelques jours. Ces données représentent l'espoir de la mise au point d'une méthode diagnostique plus simple que les méthodes actuelles qui reposent, selon les recommandations HAS en vigueur, sur l'examen clinique et une échographie pelvienne. Cette nouvelle technique diagnostique permettrait en outre d'établir un diagnostic jusqu’à 5 à 10 ans avant l'apparition des symptômes.

Ces données, publiées dans la revue « Molecular Medicine », proviennent du programme de recherche Out-Smart sur l'endométriose (ROSE). Ce programme vise à étudier les bases génétiques de la pathologie. Des femmes volontaires, saines ou souffrant d'endométriose, se sont fait prélever par les chercheurs des échantillons de sang et de sang menstruel, étudiés par les scientifiques qui ont concentré leurs efforts sur les fibroblastes issus du stroma.

Damien Coulomb

Source : Le Quotidien du médecin: 9649