CRITÈRES D’UNE GROSSESSE NÉCESSITANT LE SUIVI PAR UN GYNECO-OBSTETRICIEN

Publié le 28/02/2022
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En raison de la présence de critères à haut risque (grossesse considérée à haut risque), l’avis d’un gynécologue obstétricien - qui pourrait ensuite assurer le suivi - est nécessaire, parfois couplé avec celui d’un spécialiste d’organe. Il est impossible ici d’énumérer l’ensemble de ces critères. Ils peuvent être liés à des antécédents médicaux, comme en cas de cardiopathies avec retentissement hémodynamique, en cas d'antécédent d’hémorragie ou d’anévrisme cérébral, d’HTA, de néphropathie, de drépanocytose... Le diabète, une maladie de Basedow, un asthme ou une pathologie pulmonaire (avec incidence sur la fonction respiratoire) sont aussi considérés comme des critères de risque importants.

À cela s’ajoutent des antécédents obstétricaux, comme une incompatibilité fœto-maternelle, une béance cervicale, une pré-éclampsie, une fausse couche tardive, un accouchement prématuré, etc.

Les autres critères nécessitant d’adresser la patiente vers un gynécologue obstétricien sont liés à des éléments découverts durant la grossesse elle-même et qui constituent des facteurs de risque élevés : HTA gravidique, néphropathie gravidique (protéinurie isolée), thrombose veineuse profonde, coagulopathie et/ou thrombopénie maternelle, vomissements au 2e ou 3e trimestre, cholestase gravidique, hépatite virale, hydramnios, etc.

Les recommandations professionnelles de 2016 établies par la Haute Autorité de santé sur le « suivi et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées » énumèrent ces critères.


Source : Le Généraliste