Vu de ce côté de l’Atlantique, c’est le summum de la barbarie. L'Etat de l'Ohio a dû suspendre la semaine dernière l'exécution d’un condamné de 69 ans gravement malade, faute de réussir à lui trouver une veine dans le bras, puis dans la jambe pour l’injection mortelle. Alva Campbell est atteint d'une insuffisance pulmonaire sévère, il est équipé d'une poche de colostomie, ne peut se déplacer sans déambulateur et a peut-être un cancer du poumon. « Une nouvelle date d'exécution va être fixée», ont indiqué sans sourciller les services pénitentiaires de l'Etat. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, c’est la cinquième exécution ratée en Ohio, et la deuxième qu’on ne parvient pas à mener à son terme. Avec une conséquence paradoxale : ce genre de séance de torture conforte malgré tout la cause des abolitionnistes…
Cruel sursis
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Publié le 20/11/2017
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Source : Le Quotidien du médecin: 9620
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