Les Français et la fertilité

Des connaissances à améliorer

Publié le 12/03/2009
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« UN ENFANT quand je veux ou un enfant quand je peux ? ». Pour la majorité (58 %) des Français interrogés par BVA Opinion* en février pour le CNGOF (Collège national des gynécologues et obstétriciens français) et Merck Serono, c’est « un enfant quand je veux ». Mais 38 %, et surtout les jeunes, sont plus réalistes : « Un enfant quand je peux ». Les uns et les autres reconnaissant l’existence de raisons pouvant retarder le désir d’enfant, au premier rang desquelles la situation professionnelle et financière.

Or, plus on attend et plus la fertilité diminue. Cela, les Français le savent. Mais ils sous-estiment les difficultés et l’âge auxquelles elles apparaissent. Pour 50 % des interviewés, c’est à partir de 40 ans qu’il devient plus difficile d’être enceinte, et non de 35 (la bonne réponse, citée par 11 %). La probabilité chaque mois d’être enceinte, si le couple veut un enfant, est également mal estimée : à 66 % à 25 ans, alors qu’en réalité elle est de 25 %, à 55 % à 30 ans au lieu de 12 % et à 30 % à 40 ans contre 6 % seulement. De même, la probabilité d’être enceinte dans le cadre d’une fécondation in vitro est largement surestimée.

Des réunions dans les régions.

Lors de ses 32 es journées, à la fin de 2008, le CNGOF avait lancé, avec la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale et la Société française de gynécologie, un appel aux médecins français pour leur rappeler l’importance de la chute de la fertilité avec l’âge et leur demander d’expliquer à leurs patientes qu’il est souhaitable de consulter après un an de rapport sexuels réguliers sans grossesse (six mois après 35 ans).

Aujourd’hui, c’est le grand public qui va être informé sur la fertilité et ses traitements, avec des réunions organisées dans les régions avec le concours de Merck Serono, leader mondial en médecine de la reproduction. Le message : « Si vous désirez un enfant, n’attendez pas trop ! »

* 989 personnes de plus de 18 ans représentatives de la population française interrogées par téléphone.

R. C.

Source : lequotidiendumedecin.fr