Des mesures de portée immédiate

Publié le 11/02/2009
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- Formation des personnels, évaluation des pratiques et diffusion du film « Améliorer la prévention des détenus ».

- Formation des détenus aux premiers secours.

- Détection : systématiser la grille d’évaluation du potentiel suicidaire et les commissions de prévention.

- 1 parloir ou 1 communication téléphonique dans les 8 premiers jours de l’incarcération, échange d’informations avec les familles et les proches (boîte à lettres au sein du local d’accueil).

- 20 jours maximum en quartier disciplinaire avec poste radio et accès au téléphone.

- Mesures pour favoriser les activités.

- Cellules sécurisées (absence de points d’arrimage, draps et vêtements déchirables) dotées d’interphone ou téléphonie sociale d’urgence, rondes multiples, vidéosurveillance à l’essai.

- Groupes de paroles avec les prisonniers en cas de suicides en série dans une même prison, entretien du codétenu d’un suicidé avec le directeur.

- Plans et référents suicides interrégionaux.

- Amélioration de la prise en charge des personnes repérées comme suicidaires, en expérimentant la mobilisation de la psychiatrie de ville, et des sujets présentant des troubles psychiatriques (USHA, unité d’hospitalisation spécialement aménagée)*

- Recherche : groupe de travail multidisciplinaire et structure interministérielle « Suicide en prison », études INVS/INSERM, sur les facteurs de risques de vulnérabilité et, comparative, sur les autolyses chez les détenus et dans une population libre ayant les mêmes caractéristiques, autopsie psychologique des suicidés et des suicidants, conférence de consensus sur la prévention chez les mineurs.

* La première USHA devrait voir le jour au CHS du Vinatier (Rhône) en 2009-2010

Le Quotidien du Mdecin

Source : lequotidiendumedecin.fr