Dans le cadre de situations traumatogènes où la menace vitale est survenue, la réaction psychique ne permet plus la mise en œuvre de réponses (cognitions, comportements) adaptatives et résolutives, et peut conduire à des états de stress aigus, avec des manifestations dissociatives et neurovégétatives intenses, essentielles à repérer. Les troubles de stress post-traumatiques seront retrouvés dès la fin du premier mois. Ils proviendraient de l’effraction psychique provoquée par l’événement traumatique : « c’était la fin », « j’étais mort », se représentant au sujet sans relâche, à l’identique (cognitions, sensations, émotions), témoignant d’un traitement cognitif et mnésique pathologique. Les maîtres mots symptomatiques sont : répétition, évitement, hyperactivité neurovégétative et traumatisme.
(1) PU-PH psychiatrie addictologie, CHU Clermont-Ferrand
(2) PH référente CUMP 63, CHU Clermont-Ferrand
(3) PU-PH Psychiatrie Université des Antilles, CHU de Martinique Association de formation et de recherche des cellules d’urgence médicopsychologique. Société française de psychotraumatologie (AFORCUMP-SFP)
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature