Et si on intégrait la prescription d’une activité physique aux items de la Rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) ? C’est ce que demande le Syndicat national des médecins du sport. « Aujourd’hui on prescrit du sport de façon marginale, souvent oralement. Le sport n’est pas encore établi comme une véritable thérapeutique alors que en limitant les traitements, il limite la iatrogénie », explique son président, le Dr Bruno Burel. Pour ce médecin du sport installé à Rouen, l’activité sportive pourrait donc très bien figurer sur l’ordonnance (électronique ou manuscrite).
Pour les patients atteints de pathologies lourdes le sport devrait, selon lui, faire l’objet d’un encadrement spécifique. Les médecins du sport joueraient à ce moment le rôle de « correspondants » en aidant, le cas échéant, leurs confrères généralistes traitants à prescrire les activités physiques adaptées. Autre avantage à ses yeux : les médecins du sport pourraient faire bénéficier leurs confrères surbookés de l’accès à un réseau de professionnels, notamment de kinésithérapeutes et d’éducateurs sportifs.
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