Un partenariat AFLAR-UCB

Epifract, une étude pour mieux connaître la fracture ostéoporotique

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Publié le 18/01/2018
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Faut-il rappeler que l’ostéoporose est un enjeu de santé publique touchant 4 millions de femmes et 800 000 hommes ? Que les fractures du col du fémur mènent à une issue fatale dans 20 % des cas, que la moitié des victimes d’une fracture de hanche ne retrouveront pas leur autonomie antérieure ?

Pourtant la prévention est défaillante dans ce domaine et recule même, y compris après la survenue de la première fracture de fragilité, alors qu’à ce stade tous les experts insistent sur la nécessité d’une prévention médicamenteuse efficace. Il est important d’analyser les raisons et les conséquences de ce phénomène, objectif de l’étude Epifract.

Trois objectifs

Le premier objectif sera de préciser la prévalence des fractures, l’incidence des secondes fractures sur 5 ans, le poids des facteurs de risque et des complications. Le second objectif est lui « organisationnel » puisqu’il s’agit de préciser le parcours de soins des patients et d’identifier des éléments de rupture dans ce parcours, notamment en cas de refractures. Dernier objectif centré sur le patient et son entourage qu’il s’agisse des moteurs et des freins à l’adhésion au traitement, des répercussions des fractures sur la qualité de vie et l’autonomie, des besoins et attentes des aidants.

Une démarche originale

Pour atteindre ces objectifs, l’Aflar et UCB utiliseront le panel représentatif de la population française, le Kantar-Sofrès (15 000 à 20 000 foyers de 50 ans ou plus). Cela en utilisant un questionnaire soigneusement élaboré et validé par un comité scientifique multidisciplinaire (rhumatologues, orthopédistes, spécialistes de santé publique, économistes de la santé, patients). Pour le Dr Jean-Michel Joubert, directeur des Affaires gouvernementales UCB France, les performances habituelles du panel Kantar et le soin apporté à la rédaction du questionnaire permettent d’espérer l’identification d’un millier de fractures ostéoporotiques. Les résultats de l’étude sont attendus en juin 2018. Et, in fine, de trouver des pistes d’amélioration de la prise en charge des fractures ostéoporotiques et de prévention de fractures ultérieures, une priorité de santé publique, conclut le Dr Pascale Richetta (Head of Bone and Executive Vice-Président UCB).

Réunion organisée par UCB France

Dr Alain Marié

Source : Le Quotidien du médecin: 9632