« Le DMG idéal compte un nombre d’enseignants suffisant. J’aspire à ce qu’il y ait dans notre département, à l’avenir, beaucoup plus de titulaires de la discipline, beaucoup plus de professeurs et maîtres de conférences associés – actuellement des contractuels renouvelés tous les trois ans –, et aussi davantage de chefs de clinique. J’aimerais que le ratio enseignants/enseignés soit beaucoup plus favorable. Rendre plus attractive la fonction universitaire permettrait d’accompagner de plus en plus les étudiants. Il faudrait aussi que les maîtres de stage des universités s’impliquent davantage dans l’accompagnement académique des étudiants. Je pense par exemple au tutorat. Nous l’avons mis en place en 2017 sous la forme de groupes d’échanges de pratiques et également de manière individuelle mais les recrutements se font difficilement car c’est chronophage. Par ailleurs, l’enseignement doit évoluer constamment, ce que nous nous efforçons déjà de faire, pour une adaptation totale aux pratiques actuelles et futures des généralistes. Pour moi, un département idéal collabore avec les autres professionnels de santé et les autres disciplines. En 2021, nous avons créé le département universitaire du Grand Est de recherche en soins primaires. L’objectif est qu’il s’intègre totalement dans une procédure de mise en place de projets de recherche en soins primaires, et ce, de manière pluriprofessionnelle : avec les IPA, kinés, sages-femmes, etc. Car tous les généralistes vont être amenés à travailler en réseau. »
Pr Paolo Di Patrizio, coordinateur du DMG de Nancy
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